The nine dancers weave the most intricate, complex routines with a high degree of energy. Their faces are regularly wreathed in smiles and in a sequence at the end of the first part they were reminiscent of children having a great deal of fun as they rolled on the floor but the precision with which they moved was spellbinding. The nine dancers used the full extents of the stage and the ability of individual dancers to hold excruciatingly challenging shapes was captivating.
Frank L.
His dances have an immediacy, but are underpinned by rigorous choreographic craft and are always centred on the individual. Rather than treat dancers as instruments that follow his instructions, his collaborative approach to creation focuses on the person.
Michael Seaver
J’sais pas bien qui il est. Je sais qu’il danse comme il respire. Je sais que parler n’est pas son truc. Danser, voler (du moonwalk au break dance) être dans le mouvement, c’est ça son truc. Le mouvement commence pour lui au pays du sabar et de Doudou N’diaye rose, au Sénégal.
Ecoutez l'émission en podcast: https://www.rfi.fr/fr/podcasts/en-sol-majeur/20220423-amala-dianor-du-corps-en-barre
Par Yasmine Chouaki
Depuis plus de dix ans, le chorégraphe glisse d’une grammaire à l’autre avec virtuosité et articule les disciplines à travers de nouveaux espaces de rencontres et de travail. Avec ses nouvelles créations Wo-man et Point Zéro, Amala Dianor remet en jeu son écriture et son plaisir de danser avec d’autres corps.
Par Belinda Mathieu
“Inspired by the idea of trying unexpected collaborations on each new project, Amala Dianor has now begun creating a “magical monster” in Siguifin. This ambitious work brings together three co creator/ choreographers: Souleymane Ladji Koné, Naomi Fall and Alioune Diagne, as well as nine young dancers from Mali, Senegal and Burkina Faso. This company, under the direction of Amala Dianor imagined a sort of cadavre exquis (“Exquisite Corpse”) game in three parts, each of which explores different facets of contemporary Africa, highlighting the diversity and the gaps separating these countries which may be geographically adjacent but which are nonetheless quite different.”
Marie Pons
"Nous était ici offert un pur moment de danse, à la fois collectif et individuel, où chacun avait sa part dans une fluide alternance de points de vue, de styles et de gestuelle.
(…) Conjuguant break dance et apesanteur, travail au sol et élévation, il réussissait en outre à donner à ses mouvements un supplément d’âme. Une virtuosité venue de l’intérieur, très loin de la démonstration à l’épate à laquelle ses aptitudes naturelles auraient pu le restreindre.
(...) Nul doute toutefois que la personnalité affirmée de cette jeune professionnelle - diplômée du CNSMD de Lyon, elle conjugue notamment une formation en danse africaine et contemporaine - ne lui permette bientôt de s’approprier totalement cette expression à la première personne de la rage d’exister."
Par Isabelle Calabre
"Une ligne frontale ou de profil se dessine dans le calme des percussions corporelles; cette danse chorale très labanienne renforcée par les lignes des costumes qui rappellent la dynamique de la notation chorégraphique ou de celle de Mondrian. Des arrêts sur image pour respirer et se poser.La cheffe de bande, de tribu donne de la voix et indique la direction à suivre avec une franche et belle autorité.(...)Un côté comique est largement endossé, revendiqué dans cette épopée, odyssée de l'Afrique qui vibre. Avec distanciation et distinction, l'écriture chorégraphique est forte, tracée, variable comme ce petit épisode robotique fugace et malin, fait de pantins désarticulés. En épilogue une image soudée d'un groupe hétérogène, uni pour célébrer le rythme et la joie du collectif!"
Par Geneviève Charras
"Dans cette alter ego féminine, Amala Dianor a trouvé une virtuosité semblable à la sienne, qui se déploie dans un magnifique costume bleu.
(...) Disponibles aux propositions, ils sont entièrement à l’écoute les uns des autres, amenant chacun une nouvelle énergie et leur langage propre."
Par Delphine Goater
"Amala Dianor, le chorégraphe et danseur franco-sénégalais a le vent en poupe avec une grosse tournée en cette saison et actuellement deux spectacles à l'affiche, dont « Siguifin », une pièce à plusieurs mains, où il s'entoure de trois jeunes chorégraphes africains du Burkina Faso, Mali et Sénégal. Dans un autre spectacle, il réunit deux pièces courtes, « Point Zéro » et « Wo-Man », au Théâtre de la Ville à Paris, au sein de la programmation du festival Faits d'hiver."
Par Muriel Maalouf
"Avec ce solo et ce trio regroupés en une soirée, l'artiste revient aux sources de son style élégant et organique, sur la musique de son complice de toujours, le compositeur d'électro-soul Awir Léon."
Par Mireille Davidovici |
"Amala Dianor réunit deux créations pour une soirée d’exception. En convoquant la jeunesse furieuse dans Wo-Man, et l’héritage des parcours dansés avec Point Zéro, le chorégraphe est au sommet de son art."
Par Louise Chevillard
"Danseur et chorégraphe, il attache une grande importance à l'entraide et la transmission. Les différents spectacles de sa compagnie s'inscrivent dans cette logique."
"Pour bâtir un dialogue porteur d'optimisme, le maître d'œuvre de cette création entend bien donner toutes leurs chances aux uns et aux autres en ouvrant large l'horizon géographique et stylistique."
Par Rosita Boisseau
"Dans le final, les mots paix et réconciliation, presque magiques à l’ère actuelle, prononcés par un des danseurs, nous rappellent la signification du titre de la pièce Siguifin, qui signifie être magique en bambara, la langue de l’ethnie principale du Mali. C’est l’esprit de groupe, leur joie, qui sont à son origine et qui deviennent le moteur de cette chorégraphie."
Par Antonella Poli |
"Sur des musiques électro atmosphèriques d'Awir Leon, complice de longue date de Dianor, il (Amala Dianor) entraîne ses compagnons dans une virée en eaux profondes autour de leurs parcours, de leurs fondamentaux et des voies qu'ils comptent dégager pour leur art. Un trio qui s'annonce palpitant"
Par Rosita Boisseau
"(…) Ces trois chorégraphes sont aussi des "opérateurs", raconte Amala Dianor. Au Sénégal, Alioune a lancé un festival, pareil pour Naomi au Mali. Et au Burina, Ladji a monté le collectif de danseurs hip-hop Jump qui joue le rôle d'incubateur et organise aussi des battles. Ce sont des histoires très différentes: le Sénégal est, sur la scène chorégraphique hip-hop, très dynamique alors que le Mali compte énormément de danseurs autodidactes mais manque cruellement de structures. La pièce fait le voeu de créer des liens entre eux."
Par Eve Beauvallet
" En 2020, Amala Dianor, plutôt qu'une reprise de son solo, imagine pour elle un prolongement de la chorégraphie, une recréation sur le corps d'une jeune femme. Interprète à l'énergie pulsatile, Nangaline offre à l'auteur de se transposer dans un autre corps que le sien, pour réinscrire, reconstruire, réinventer son histoire. Ce solo résonne comme une extension, un prolongement de soi-même qui s'appuiera sur la tonicité, la vitalité et la ferveur d'une jeune interprète engagée."
Par Philippe Noisette
"(…) Chorégraphié à la façon du jeu du cadavre exquis, en une suite de tableaux aux changements de tempo surprenants, "Siguifin" entretisse hip-hop brillamment ondulatoire et danses tribales, ici exemptes des clichés obscènes qui trop souvent en dénaturent la grâce. Les neuf jeunes danseurs et danseuses sont formidables d'énergie fougueuse ; on a envie de leur crier hip-hop hip ! hourrah!"
Par A.A
"Siguifin signifie « monstre magique » en bambara. C’est une promesse placée sous le signe de l’Afrique. La nouvelle création d’Amala Dianor rassemble une constellation de talents. Ensemble, ils célèbrent la vitalité d’une danse à l’image du bouillonnement artistique qui anime le continent africain."
Entretien avec Arnaud Laporte
"De Suresnes cité danse à Faits d’hiver, Amala Dianor fait les beaux jours des festivals en ce début d’année 2022. Après un parcours de hip-hopeur et une formation en danse contemporaine, le chorégraphe franco-sénégalais revendique une écriture métissée qui se nourrit au fil des rencontres, des collaborations. Plaçant la transmission au cœur de son art, il invite, dans les trois pièces visibles en région parisienne en ce mois de janvier, au partage. "
Par Olivier Frégaville-Gratian d’Amore
"On suit, depuis déjà quelques saisons, le travail d'Amala Dianor. Après avoir été un interprète exceptionnel, notamment pour Emanuel Gat, il s'est lancé dans l'aventure d'une compagnie à son nom. Dix ans déjà depuis « Crossroad » sa première chorégraphie prometteuse. Dianor est passé par le hip-hop qu'il enrichit d'une lecture contemporaine. Partageant le plateau avec ses complices Johanna Faye et Mathias Rassin, il signe avec « Point Zéro », tout juste créé, une ode au mouvement. Il accentue le travail du bassin, ose l'ondulation du corps pour déconstruire la forme du trio. On ne sait plus trop qui, des danses urbaines ou contemporaines, contamine l'autre. En creux, le chorégraphe brosse une autobiographie de trois amis peu à peu rattrapés par le temps qui passe. « Point Zéro tient néanmoins à distance la nostalgie, privilégiant l'énergie de la danse. (…) Sous nos yeux, la soliste prend différents visages, celui d'une guerrière ou d'une enfant. Sur la musique électronique d'Awir Léon, la gestuelle de Gomis est précise, inventive. Les décharges d'adrénaline semblent parcourir les membres de la danseuse jusqu'à l'épuisement."
Par Philippe Noissette
"La valeur sûre : Amala Dianor et son Siguifin en collaboration avec des danseurs africains"
Par Philippe Noissette
"À l’affiche de cette édition anniversaire figurent de nombreux artistes qui firent, au cours de ces dernières décennies, leurs premiers pas à Suresnes. Parmi eux, Amala Dianor présente Siguifin, une création qui rassemble trois chorégraphes et neufs danseurs africains, les 15 et 16 janvier."
Par Marie-Valentine Chaudon
"C’est un festival Amala Dianor pour cette rentrée. Le chorégraphe présentera tout d’abord Siguifin à Suresnes Cités Danse. Siguifin signifie « monstre magique célèbrent la vitalité d’une danse à l’image du bouillonnement artis¬tique qui anime le continent africain."
Par Stéphane Capron
"Ensemble, ils célèbrent la vitalité d'une danse à l'image du bouillonnement artistique qui anime le continent africain."
Par Stéphane Capron
" (…) on pourra rencontrer la Wo-man d’Amala Dianor, fruit de la transmission de son solo emblématique Man Rec à la danseuse Nangaline Gomis, dont il partage les mêmes origines sénégalaises."
Par Nathalie Yokel
« (…) D'ordinaire rapide, le hip-hop nous fait ici attendre. Mise en commun des gestes, loin des mœurs d'un art qui tient du défi et de la concurrence. Vivifiant bouleversement des usages. (…) Effet de groupe endiablé. Chacun, pourtant, a sa parcelle de singularité. Ils se différencient sans se laisser réduire au rôle de rouage. Le corps danse par blocs d'anatomies. Épaules rotatives, dos plat à la consistance de pierre, mains tampons-buvards qui boivent l'air, pieds épousant la forme parfaite du tempo, voix de l'une en vigie qui guide le groupe, onomatopées pour signifier un changement de rythme. L'enveloppe toute entière s'accommode de déplacements hybrides. (…) »
Par Muriel Steinmetz
"A la Maison de la danse, le chorégraphe dansera lui-même dans Extension, puis Point Zéro. A plus de 45ans, il songe à sa prochaine création pour une douzaine de danseurs, en collaboration avec le plasticien Grégoire Korganow et inspirée par la mythologie grecque."
"À travers toutes ses expériences, il a peu à peu forgé sa propre écriture transdisciplinaire (entre hip-hop, néo-classique, danse afro et danse contemporaine), marquée par la virtuosité, le dépouillement de toute recherche spectaculaire, l'exploration de la matière fondamentale du mouvement et du corps."
Par Jean-Emmanuel Denave
"Entre contemporain, classique, hip-hop et danse africaine, il hybride les écritures laissant apparaître un langage d’ouverture qui cherche le lien entre les différences. Lumineuse et poétique, sa danse pose ses respirations dans une gestuelle à la fois puissante et féline. Amala Dianor séduit le public et les programmateurs."
"Issus du projet Babel mis en place en 2018, ces cinq interprètes fougueux creusent les chemins de désobéissance et tentent de concrétiser leurs rêves"
"Mais puisque « la transmission et le goût du collectif » ont toujours été au cœur du travail de ce quadra radieux, c'est pour cinq jeunes danseurs hip-hop qu'il a participé à la chorégraphie d'Urgence , comme une conjuration de la rage urbaine en forme d'émancipation."
Par L.H.
" Entre contemporain, classique, hip)hop et danse africaine, il hybride les écritures laissant apparaître un langage d'ouverture qui cherche le lien entre les différences. Lumineuse et poétique, sa danse pose ses respirations dans une gestuelle à la fois puissante et féline. Amala Dianor séduit le public et les programmateurs."
" En 2020, Amala Dianor, plutôt qu'une reprise de son solo, imagine pour elle un prolongement de la chorégraphie, une recréation sur le corps d'une jeune femme. Interprète à l'énergie pulsatile, Nangaline offre à l'auteur de se transposer dans un autre corps que le sien, pour réinscrire, reconstruire, réinventer son histoire. Ce solo résonne comme une extension, un prolongement de soi-même qui s'appuiera sur la tonicité, la vitalité et la ferveur d'une jeune interprète engagée."
Par L. H
"(...) L'effet de groupe est aussi saisissant qu'entraînant avec sa pulsation sans répit. Mais peu à peu, ils se détachent les uns des autres, les personnalités de chacun s'affirmant, tandis que le chant prend de l'ampleur, grâce à la voix extraordinaire de la Burkinabé Rama Koné, une danseuse chanteuse au potentiel énorme. Ce sont des figures issues du hip-hop qui prennent peu à peu le relais, tout en y mêlant une gestuelle venue de danses traditionnelles que l'on devine très diversifiées. Jouant avec brio des isolations et des ralentis, des unissons et des dissociations, ils mènent la danse à un train d'enfer, nous emportant avec eux dans leur voyage chorégraphique entre Mali, Burkina Faso et Sénégal. (...)"
Par Agnès Izrine
"(…) Porté avec douceur et précision par le chorégraphe franco-sénégalais, dont l'esthétisme épuré qui conjugue habilement hip hop et danse contemporaine, fait la force de ses spectacles, de The Falling stardust à Urgence, Siguifin touche par la fougue et l'énergie qui se dégagent du plateau. Entremêlant au fil des tableaux danses tribales et street dance, elle offre un regard kaléidoscopique sur la jeune création venue du continent africain, sur la force vive des neufs jeunes danseurs en voie de professionnalisation. »
Par Olivier Frégaville-Gratian d’Amore
(…) Neuf jeunes gens (six danseurs et trois danseuses dont l'une à la voix puissante, envoutante) montrent une énergie remarquable et une fraîcheur vivifiante. La chorégraphie mêle langages contemporain, urbain et africain, les appuis sont puissamment ancrés, les pieds martèlent le sol. Le cadavre exquis prend et donne lieu à un « monstre magique » (la signification de Sigifin en bambara) certes protéiforme mais fluide et cohérent, qui offre quelques moments jubilatoires. »
Par Delphine Baffour
"Dans le monumentale forum du Palais (de la Porte Dorée) les neuf jeunes gens (six danseurs et trois danseuses dont l'une à la voix puissante, envoutante) montrent une énergie remarquable et une fraicheur vivifiante. La chorégraphie mêle langages contemporain, urbain et africain, les appuis sont puissamment ancrés, les pieds martèlent le sol."
Par Delphine Baffour
" Le titre signifie "monstre magique" en bambara et exprime l'esprit de cadavre exquis de cette création collective, qui montre différentes voix et corps en dialogues, à l'image du bouillonnement artistique qui anime tout le continent", (…). Prometteur."
Par Maïlys Celeux-Lanval
"Je voulais changer de regard sur l'Afrique et mettre en lumière une jeunesse qui choisit de rester et de vivre sur sa terre. C'est une pièce de groupe, je me pose seulement en maitre d'œuvre. Nous faisons dialoguer le hip-hop, la danse contemporaine et la danse africaine dans une proposition très rythmiques, avec un battement de nature, je l'espère, à convoquer une émotion chez le public"
Propos reccueillis par Marie-Valentine Chaudon
" Surtout une liberté des corps se déploie dans des textures gestuelles inédites, avec une furieuse énergie. Tous possèdent une rage de s'expriment comme un besoin vital. La musique d'Awir Léon, (…), imprègne la pièce de tons chauds et d'une rythmique physique pleine de fougue."
Par Agnès Izrine
"Le temps s'arrête sur la scène de Culturebox, l'émission lorsque les danseur.se.s et chorégraphes Amala Dianor et Johanna Faye (Compagnie Amala Dianor) nous présentent la création "Point Zéro"
Pour retrouver l'émission présentée par Daphné Bürki et Raphäl, c'est ici : bit.ly/3sSxHFz"
"Ouvrir son horizon, complexifier son regard : le chorégraphe Amala Dianor cherche toujours plus loin. Entre hip-hop et contemporain, nourrie d'influences africaines, dont celle du sabaar sénégalais, sa gestuelle infiniment souple et acrobatique se faufile avec une grâce et une classe unique."
"J’ai eu beaucoup d’annulations cette année et très peu de reports, résume-t-il. Etre au TCE avec les danseurs, qui sont intermittents et dans la précarité, et que je n’ai pas vus depuis mars, est formidable. Qu’il soit réel ou virtuel, le public est là et redonne du sens à notre métier." Amala Dianor, propos reccueillis par Rosita Boisseau et
Par Brigitte Salino
"Pour Amala Dianor, à la carrière déjà sérieuse puisqu’il a été programmé à la Maison de la Danse de Lyon et au Festival de Montpellier l’an passé, tous les mélanges sont possibles, avec une bonne base classique, ce qui donne de la solidité à son discours : son Falling stardust est une belle plateforme pour l’envol des corps. Et son désir de s’engager pour aider les plus jeunes danseurs donne des résultats prometteurs, notamment en Afrique de l’Ouest, avec laquelle il collabore."
Par Jacqueline Thuilleux
"Motivé par l’envie d’impulser des collaborations inédites à chaque nouveau projet, Amala Dianor s’est lancé dans la création d’un véritable « monstre magique » avec Siguifin. Cette pièce ambitieuse réunit à ses côtés trois chorégraphes co-créateurs : Souleymane Ladji Koné, Naomi Fall et Alioune Diagne, ainsi que neuf jeunes danseurs originaires du Mali, Sénégal et Burkina Faso. Cette équipe artistique accompagnée d’Amala Dianor a imaginé un cadavre exquis en trois parties explorant chacune différentes facettes de cette Afrique contemporaine, mettant en lumière la diversité et les écarts qui peuvent exister entre ces pays pourtant limitrophes."
Par Marie Pons
"C'est ce qu'on appelle un pur moment de grâce. De ces représentations artistiques qui vous gonflent le cœur à l'hélium. Sur la scène du Grand théâtre, mercredi, Héloïse Gaillard et Amala Dianor, célèbrent de concert leurs distinctions. La directrice artistique de l'ensemble Amarillis est faite chevalier dans l'ordre national du Mérite; le fondateur de la compagnie qui porte son nom, chevalier des Arts et des lettres."
Par Laurent Bauvallet
"Enfin, Amala Dianor crée la surprise avec une danse plus sage qu'à l'accoutumée. (…) Il présente ici sa première "œuvre" au sens sérieux du terme, dans laquelle il tente de détricoter la danse académique. Son titre : The Falling Stardust (La chute de poussières d'étoiles). Tout un symbole quand on s'attaque au classique ! On y voit des danseurs, tout de noir vêtus, évoluer sur une musique aux accents parfois symphoniques. On est ici face à une danse très hybride, à la frontière de différents genres. S'il peut dérouter, Amala Dianor prouve, s'il était encore nécessaire, que le classique contemporain et le hip-hop peuvent faire bon ménage."
Par François Delétraz
"La confrontation du hip-hop avec le vocabulaire classique qui tire des arabesques comme des lignes parfaites livre quelques moments fulgurants mais parfois trop prévisibles. Heureusement, les décharges nerveuses relancent l’urgence."
Par R.BU
"Avec The Falling Stardust, comme d’ailleurs avec la plupart de mes créations, relate-t-il, je fais en sorte d’installer un rapport sur scène entre les différents danseurs. Le dialogue ne doit pas être uniquement avec le public. Il est important que chacun prenne conscience qu'il n'est pas seul au plateau, qu'il doit interagir avec les autres. Il y a une double lecture"
Par Olivier Frégaville-Gratian d’Amore
"But du propos : « avoir un panel de vocabulaires et d'esthétiques afin de retrouver et perdre des schémas que l’on a l’habitude d’identifier » et mettre à distance la question de la virtuosité"
Par Lise Ott
"La variété du vocabulaire, la souplesse dans le passage d’un registre à l’autre, la capacité à fusionner les styles et à former un ensemble homogène sont le carburant de ce voyage mystique. Ce n’est donc pas l’énergie qui manque, ni la variation en matière de postures et de constellations des corps."
Par Thomas Hahn
"Le fait de regarder au lointain dans le public leur donne un point d’appui. Quand on regarde les autres, cela change les repères. Regarder quelqu'un, mettre le regard en mouvement, cela déstabilise les appuis, et cela a été une grande partie du travail des danseurs. Et je rajoute au travail la nécessité de s'impliquer intellectuellement, d'avoir des prises de décision, des réactions par rapport aux autres."
Par Nathalie Yokel
"Je souhaite sur scène valoriser l'individu, le danseur, et emmener chacun sur un terrain fragile que celui de la virtuosité afin de se révéler autrement",
"La pièce mêle "force et fragilité, doute et conviction envers le défi renouvelé d'une danse ouverte partagée"
"Toujours investie, la danse métissée d'Amala Dianor construit avec grâce des ponts entre les esthétiques pour le plus grand plaisir du spectateur"
"Cette chorégraphie "est encore une histoire de rencontres"",
"Il s’agit d’une pièce de groupe sous influence de danse classique. L’idée de départ était d’amener la technique ailleurs. Je voulais inviter de danseurs qui ont une réelle maîtrise d’une technique dansée, que ce soit la danse contemporaine, la danse classique ou le hip hop, et qui évoluent généralement dans des spectacles basés sur une seule technique, à se révéler autrement, avec leur personnalité, en allant sur un terrain où ils sont quelque peu fragilisés, car ce n’est plus leur virtuosité qui prime."
Par Thomas Hahn
"Par le fait, il amènera les danseurs de ballet, maîtres de la technique pure du mouvement classique, à se risquer sur un terrain où la rencontre avec son travail les conduira vers une fragilité qui sera la force et l’intérêt de la rencontre"
"Objectif avoué : « Raconter ses propres histoires. » Au- delà de la technique, pour trouver du sens, et composer une chorégraphie où le don de soi s'incarne avec justesse."
Par Lise Ott
"Le chorégraphe d’origine sénégalaise réinvente la géométrie dans l’espace sur la scène du Théâtre des Abbesses."
"Il se situe à la frontière entre hip-hop et danse contemporaine. Le danseur et chorégraphe d'origine sénégalaise Amala Dianor est de plus en plus en vue. Cinq ans après la création de sa compagnie, il présente jusqu'à demain soir deux de ces créations au Théâtre de la Ville, dans la salle des Abbesses, temple de la danse contemporaine à Paris. Il s'agit de deux trios baptisés « Quelque part au milieu de l'infini », et « New School ». Amala Dianor est notre invité pour en parler."
"L’éclectique et brillant chorégraphe Amala Dianor présente « De(s)génération » ces samedi 10 et dimanche 11 mars au théâtre d’Angoulême dans le cadre du festival la Tête dans les nuages. Un hommage chargé d’énergie aux débuts de la danse hip-hop."
"Une création avec les habitants, une battle, et de grandes tournées. Mais dans notre interview, Amala Dianor dit surtout la nécessité pour tout chorégraphe de prendre du temps pour questionner sa propre démarche, parfois même à travers un travail de création. Comme dans le trio Quelque part au milieu de l’infini, qu’il reprend à Pôle-Sud du 16 au 17 mai."
"Figure centrale de la scène chorégraphique française, le Franco-Sénégalais explique son choix de mêler le hip-hop aux danses africaines et à la danse contemporaine."
"Une grande bouffée hip-hop d’air frais. Une maîtrise technique et une générosité hors normes, une légèreté et un humour qui pulvérisent la sinistrose ambiante…"
"Après avoir été l’interprète de nombreux chorégraphes hip-hop et contemporains, Amala Dianor a fondé sa compagnie en 2012. Nourri de danse contemporaine, de néo-classique et de danse africaine, ce natif du Sénégal est l’un des rares à renouveler la gestuelle hip-hop en la libérant de ses figures imposées. Il aime aussi partager le plateau avec des danseurs ayant une approche différente de la sienne. Le festival Séquence danse du Centquatre présente deux de ses spectacles : "Man Rec", tiré d’une expression wolof qui signifie "Seulement moi", un solo en forme de carte d’identité interprété par Dianor lui-même, et sa nouvelle création, "Quelque part au milieu de l’infini"
Amala Dianor est artiste associé à Touka Danses, CDC GUYANE (2021-2024) et au Théâtre, Scène nationale de Mâcon (2022-2025) ainsi que membre du Grand Ensemble Les Quinconces & L’Espal, scène nationale Le Mans (2021-2024)
La Compagnie Amala Dianor conventionnée par l’ Etat-DRAC Pays de la Loire, la Région Pays de la Loire et soutenue par la Ville d’Angers.
Elle bénéficie du soutien de la Fondation BNP Paribas pour ses projets depuis 2020.